VTT Vélo de montagne > test 2 colonnes / jeudi 29 mai 2025



  • MASSIF : lkk


  • MATÉRIEL : edflfleede


  • DÉTAILS PRATIQUES :
    Détails de la sortie visibles après connexion


  • DESCRIPTION COMPLÈTE :

Le rapport Trek en cinq points
Le premier rapport de Trek, publié en 2021, portait sur l'année 2020. Celui publié en tout début d'année, arrivé avec un peu de retard vis-à-vis de ses prédécesseurs (d'où le nom de rapport 2024, alors qu'il est paru en 2025), passe en revue le travail effectué en 2023.

Pour cette troisième année d'efforts (documentés), Trek a concentré ses moyens sur le scope3 du protocole GHG, c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre de ses fournisseurs. Trek ne possède ni usine de fabrication de cadres ni société de transport, donc ces fournisseurs sont principalement les sous-traitants qui s'occupent de la production et du transport des vélos. Logique : les années précédentes, la marque a travaillé sur les scope 1 et 2, des émissions qu'elle contrôle plus facilement. Maintenant, il est temps de s'attaquer au gros morceau. A l'éléphant dans le magasin, pourrait-on dire.

De fait : 95,4 % des émissions de Trek viennent du scope 3. En 2023, celles du scope 1 comptaient pour 2,8 % et celles du scope 2 pour 1,8 %, grâce notamment à l'achat d'énergie renouvelable pour ses principaux sites. Au centre de ces émissions du scope 3, la production des cadres en aluminium.

1- L'aluminium, le nerf de la guerre
Si, individuellement, la fabrication d'un vélo en carbone émet beaucoup plus de gaz à effet de serre que celle d'un vélo en aluminium (2 à 3 fois plus pour un cadre, idem pour les roues d'après le rapport 2020), Trek vend tellement de vélos en aluminium que ce matériau est bien, selon la marque, le premier responsable de ses émissions du scope 3.

Le problème de l'aluminium, c'est sa production : pour obtenir de l'aluminium primaire, il faut d'abord extraire l'alumine de la bauxite par procédé Bayer, déjà consommateur d'énergie (chauffage à 1200°C) et polluant (production de boue rouge) puis électrolyser l'alumine pour obtenir de l'aluminium. Et l'électrolyse consomme énormément d'énergie : l'alumine est placé dans un bain chauffé entre 950 et 1000°C avec plusieurs anodes et cathode sen carbone, chacune de plusieurs centaines de kilogrammes, dans lesquelles circule un courant de plus de 300 00 A.

Au total, on estime ainsi que la production d'une tonne d'aluminium consomme environ 13,5 MWh et chaque usine en produit des milliers par an, voire des millions. Une usine d'aluminium peut donc consommer à elle seule la production d'une demi-centrale nucléaire, voire plus !

Maintenant, faites rentrer dans l'équation le fait que la Chine est, de loin, le premier pays producteur d'aluminium dans le monde et que le mix énergétique y est composé à 60 % de centrales à charbon et vous avez tous les éléments pour comprendre pourquoi la production d'aluminium primaire est extrêmement polluante. En 2023, l'ensemble de la production mondiale a ainsi rejeté 1,1 Gt (1,1 milliard de tonnes) de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cela représente environ 1,9 % de toutes les émissions de l'humanité sur la même période, pour le seul secteur de l'aluminium.


  • DÉPART : Le jeudi 29 mai
  • RETOUR : Le jeudi 29 mai
  • RDV : lieu et heures visibles après connexion



  • NOMBRE MAXIMUM DE PLACES : 10
  • DISPONIBLES VIA INTERNET : 7


3 PARTICIPANTS INSCRITS SUR 10 PLACES MAXIMUM (30%)
7 places restantes pour les inscriptions en ligne


Inscriptions :

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