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J’ai commencé à peindre pour le plaisir quand j’étais enfant. Je ne savais pas que j’avais un quelconque talent. Mais au fond, le talent, c’est juste une passion qu’on nourrit. Tout le monde peut faire ce que je fais. Il suffit d’ajouter ici ou là un petit arbre joyeux. Chacun est différent. Les arbres aussi. Laissons-les être eux-mêmes. On parsème quelques feuilles heureuses par-ci par-là. Les choses prennent forme d’elles-mêmes, il suffit de les laisser venir. Tout le monde veut profiter du beau – mais il faut d’abord poser les bases. Reprenons. Je commence avec une touche de cramoisi d’alizarine et un soupçon de bleu de Prusse. Rien que le fait de ressentir la souffrance prouve que vous êtes vivant – et c’est déjà une raison de se réjouir. Trop en faire casse parfois la magie. Si vous pensez qu’un jour n’a rien de bon, essayez d’en rater quelques-uns, vous verrez. La vie a besoin de couleurs. Donnez-lui un peu de texture, hypnotisez-la. On peut tout réparer. Et puis, sans effort, toutes ces merveilles apparaîtront. Voilà. Regardez ces petits coquins.